Te demandes-tu souvent : à quoi bon ramer ? A contre courant, lutter contre vents et marées Ta pagaie est lourde et ton bateau amarré A force de couler ta voile s'est enflammée !
Sens-tu ta fragile volonté se détourner ? L'Obsolescence programmée de tes facultés Que le virus pénètre sans difficulté Pour qu'à jamais tes décisions soient ajournées !
Soudain l'horizon net, sépare ciel et terre D'espoir tu pétilles depuis l'arrêt des tourments Et avec émotion tu t'envoles vers l'éther
Eternel cimetière des rêves enterrés Ton coeur est las car toujours ton esprit lui ment Tel un flâneur solitaire qui aime errer