Moteur ! Ils glissent sur le chemin, Les yeux dans les yeux, main dans la main. Sous le regard protecteur des frênes, Ils effacent les douleurs lointaines.
Délicat instant où les tourments S'effacent, ils sont là, s'embrassant, Oubliant que le vent les caresse En un parfum de délicatesse.
Les corps se serrent, les cœurs s'envolent. Tout est dit sans aucune parole ; Le temps n'existe plus, ils s'élèvent...
Coupez ! Un mot et tout les sépare. La réalité fauche le rêve Et chacun de son côté repart.