Il est planté là au cœur du décor. Ses bras retombent sous le poids des ans, Son ombre noire tranchant sur le blanc. Ses yeux sont éteints, est-ce qu'il est mort ?
Nul cri, aucun bruit, c'est le grand silence. Son corps est vide sur la terre blanche, Son être est au loin. Sa sève s'épanche, Il est l'oublié de la grande danse.
Il tend ses branches pour toucher le ciel En attendant du soleil l'essentiel. Dans cette lumière, il a espéré... Il s'est dépouillé de ses attributs, Il n'est qu'un squelette, un vieux roi déchu, Planté là, dans son champ, abandonné.