Toi, fille de l'été et de la fête Toi, dont le soleil a béni la couche, Toi, qui parleras avec les comètes Tu es la perle dont le vent accouche.
Toi, page blanche que la vie appelle Tu te rempliras d'inscriptions dorées Toi, bourgeon qui fleurira sous le ciel Tu t'abreuveras aux eaux colorées.
Quand tu te lèveras du lit d'ivoire, Grandis, marche, vis, pleures, rêve, apprends et ris ! Car pour celui qui sait le voir Notre monde est beau, singulier et grand.
Si parfois tu te sens l'âme trop frêle Si parfois le monde parait trop sombre N'oublie pas que tu as de blanches ailes Et que tu sauras le sortir de l'ombre.
Pour cela, goûte sans fin à ce miel qu'ici-bas nous appelons amitié. Car chaque être est un éclat dans le ciel Sous lequel tu sauras te réchauffer
Et n'oublie pas d'alimenter le tien Dans ta poitrine, à grands coups de baisers Afin d'illuminer le quotidien De tes pas et ta voix bleus-irisées.
Les jours qui passent sont une aventure Sans fin, que tu fouleras de tes pieds Baigne-toi dans ce flot de la nature Et dépenses-y toutes tes années !
Avec dans tes yeux le feu de la vie Aime, trouve et comprends l'homme et la femme Pour y trouver les choses infinies Et la sérénité blanche de l'âme !