À Dora, la femme de mes rêves
Diamants rieurs dans les yeux, aux reflets d’or,
Où magie de l’amour fait fleurir des étoiles,
Rêve, en flânant au milieu de ses boutons d’or,
Au prince charmant, la princesse des étoiles.
Eternel dauphin aux yeux saphir et regard
Triste, scrutant les soyeux moutons de l’azur,
Songe à sa petite princesse, l’air hagard,
Oubliant la couleur de ses yeux dans l’azur.
Nuit après nuit, sous leurs yeux fermés, ils s’échappent,
Parcourant, heureux, le triste et beau firmament,
Elle, avec son sac à dos, lui, avec sa cape,
Toujours en se fantasmant amoureusement.
Ivres d’extase, sous leurs rêveuses paupières,
Tous les deux, aux anges, se rêvent l’un à l’autre,
Papillons pleins les yeux, loin des fausses lumières,
Reflets d’une morale triste et si sinistre.
Insoumises, libérées et libres d’aimer,
Naturellement et follement amoureuses,
Complices âmes sœurs, moitiés si fantasmées
Enfin unies, chantent la vie libre et heureuse.
Ta rose