Ocre feuillage,comme braise qui s’éteint Et couvre de son or la plaine solitaire. Pâle,vacillant,spectre livide,sans teint S’efface à l’aurore, l’astre solaire.
Déjà l’automne, partout répend ses rousseurs. Au loin, sous le vent, murmurent les peupliers Et dans les chaumières, ronronnant de douceur Au matin embaume l’odeur de pain grillé.
Et sur la vitre tambourinait la pluie L’ardoise effacée encore marquée par la craie Sur le chemin de l’école il faisait toujours nuit Pays d'enfance, où donc emportes-tu ton secret?