L'arbre en face de ma fenêtre Empêche le ciel de voir La vieille maison de l'espoir, Flétrie et négligée, peut être À force de jouer des stations Disons rivées près des sièges Où je suis devenu étrange, Une simple reproduction Des yeux de cette vacuité. L’esprit est aussi impliqué À l’anticipation passée, La vie conflue en avidité. Ce n'est pas une coïncidence Que l'olivier de notre amour Rit pour un moment le retour Fade de notre convergence! Les visages, les trains ont marre D'attendre la seule chaleur Venant à travers les odeurs Des branches toujours en retard. Les murets près de notre porte Sustentés de glace fondue Cèdent à des trous éperdus, La vie est une langue morte! Pensez-vous que sans les fenêtres L'œil fatigué va découvrir Dans le cadre un jour s’épanouir?! Hélas tout finit en vue traitre!