Ma terre se consume de rêves et de chimères Brûlant ses sables, que le soleil rouge inonde. Rimes voyageant autour de ce vaste monde ; J’en viens à mon ombre lui extirper sa lumière !
La rampe est clairsemée de poussières noires Serait-ce cette envie de la décimer, blatère nuit ? Serais-ce cette ombre qui lâchement s’enfuit ; Et l’étoile s’incline devant tant de victoires ?
Pendus du bout d’une corde qu’on voulait resserrée Les barouds de minuit ont désossé les bouchers
On ne meurt pas là-bas, on fait vivre l’espoir ; Et les tous saints enorgueillis d’avoir été réélus ;
Hommes libres et fiers, leur glorieuse histoire ; Lumière écarlate, qu’aucune ombre n’atténue !