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Abdelhafidh HARRAG

Je ne désire que toi………



Tes rougeoyantes braises, culminent la mesure
Dans l’âtre de mon incandescent désir de toi
Vivifiant nos caresses, emmêlant nos saumures
Aux cheveux de lumière et d’anges pantois
Si tendres et outrageusement pures
Nos envies sont tressées en une pure soie
Engouement de nos cœurs, dans nos vifs rancœurs
Au lever de cette aube, si molle si somnolente
Qu’aux clairons d’appels à la première prière
Je dois tout recommencer et tout me remonte
Et enivré de ton charme, je ne désire que toi!

Je saisis ton rêve bleu, serti d’éclatants diamants
Agates arrachées aux prunelles de ton sein
Rubis étincelants, de ta caresse sempiternelle
Qu’aucun autre humain, n’a touché de sa main
Qu’aucune autre rivière, ne verse de larmes chastes
Sur mes rives ombragées, sur tes paisibles palmeraies
Je m’en vais dans ton corps, pour enfin te chercher
Te couvrir de pépites d’or, et de silence hébété
Que mes larmes ont lamentablement pleuré !

Aveuglés par ton éclat, m’ont-ils plus tard, tout conté
De tes nuits ils étaient amoureux, et de tous tes soirs
Qu’ils t’apercevaient, éméchés, merveille des merveilles
Tout n’est que magie, et tout est illusoire
Et que moi, ton seigneur, n’ai rien fait pour te mériter

M’en allant dans tes hanches, dandinant de plaisir
Tes courbures raffinées, mêlées de dunes et de déserts
Je pénètre ta cour, acclamé par toi, ton ultime désir
Jamais auparavant, ne me suis de ton désir, lassé
Foudroyée par trop de tempêtes, longtemps déchaînées
Quand nos corps se suspendent, en cet air enchâssé
Ils ont l’air de ne plus renaître, laminés et étêtés
De n’exister qu’à perte et trop souvent à l’envers
Et l’instant semble se taire, dans cet éther ensemencé
De ces instants éphémères dans une courte éternité !