Mon premier mec nabab avait trop de fric Mon second était trop sale et unijambiste Mon troisième sentait l’odeur opportuniste Mon quatrième trognon ne pouvait qu’être flic !
Je les entretenais quand ils étaient chez moi L’un se vautrant de grande et si belle richesse L’autre se gaussant d’être toujours sans maîtresse Les restes se targuaient de violer ma loi !
Autour d’un repas que je voulais copieux Me mettais gauche droite sinon au milieu Mais d’aucun n’a pu véritablement en jouir !
Pourtant j’ai tout donné, mon gîte et tout mon or Offerte, j’étais! Depuis, ne sais plus offrir Ni amour ni lit. Je vis morte dans mon corps !