L’arbrisseau se vante de devenir géant Il ne faut pas plus pour que ses gais bourgeons naissent Naître pour qu’ensuite toutes chimères cessent Dans la forêt des mots dits lorsqu’il est temps !
Rancunier coléreux dès qu’il n’est plus hautain Pour acquiescer quand on le somme de taire Rimes creuses comme ses fabuleuses terres Stupides sonnets et misérables quatrains !
La tête dans les nues, ses rêves fous sur sellette Semant à tous vents ses bribes d’âmes et ses sornettes
Rimailleur se jouant de lui-même sans vertus Un jour pluvieux, il vient pousser la porte Devenir roitelet, qu’aucun mâle ne supporte Par le silence parlant, on chasse l’intrus !