Sans plainte s’est éteinte La paisible bougie Pressée pour enlacer Les lumières célestes Que peuvent Les jérémiades les prières Que peuvent L’encense et le santal ?
Dans ma chair résonne La symphonie de son regard Dans ma poitrine bat Son sourire cristal Dans ma solitude coule Sa quiétude astrale
Des jours grisaille Des nuits soleil Comment donner raison Aux raisons de la vie ?
Repose en paix douce fée rousse Repose en paix sourire chagrin Il n’y a de ténèbres Que les ténèbres d’ici bas
Enchainé aux débris de l’adieu Je berce vaillance en berne Réminiscences et nostalgie Pleure luth andalous Soufflez vents cléments Que peuvent Les jérémiades les prières Que peuvent L’encens et le santal ? Comment donner raison Aux raisons de la vie ?
Sous ses paupières taciturnes Que de ferveurs hébergées Que de fardeaux soulagés Que de bontés partagées
Repose en paix douce fée rousse Repose en paix sourire serein Il n’y a de ténèbres Que les ténèbres d’ici bas
J’ignorais ses déserts Elle respirait les miens Ivre du ciel Ivre de la terre Elle est partie Et depuis chaque nuit Il pleut des frissons Arrosant la présence de l’absente.