Astre terne dans l'oublie de mon âme Noir, obscur, tu lances tes flammes. Sous le joug d'Ahfir je marche Je tisse la peur et l'angoisse. Je sirote l'huile des flambeaux Je siffle et j'appelle le troupeau.
Astre lointain dans l'étang du ciel Pourquoi donc cette pale lumière ? Puisque mon cœur est buté de fiel. Et mes yeux sont glaisés de poussières.
Astre vois-tu derrière ces murailles Où s'abritent les bons et les cruels Las, je vante tous les renards en colère Qui racontent ma vie et outragent mon histoire
Astre pommelé de poussière de la terre La rivière de KISSE embue mes paupières Rend aussi vermeils, sous le fou glas de terreurs. Mes yeux ; tantôt de joie tantôt de fureurs