Sur l'airée comme tous les soirs des étés Au crépescule au levé des premiers fontômes Quand le diable des femmes fourbit ses armes Quand le chaos du troupeau se mêle aux ratés
°°°° Je m'étire sur les chaumes couvrant le blé Je me vois une image au débouler des larmes Se balançant entre l'oeil et ses faibles armes Un vieil amour débile au visage troublé
°°° Sous les pas longs de son innommable univers Mon corps languit encore et perd les clat du vert Etla poussière et le brouillard longe mon songe
°°° J'ai toujours peur de voir un coeur imbu de pleurs Je recule J'avance et froidement je nage Au pieds des morts aux pieds des anges de douleurs