Souvent les jeunes oisifs pour croire à leurs songes Se refèrent sans gène au plus loin des vieux âges Créent leurs Edènes sur les dùnes du désert S'imbibent de rage dans les aires d'enfer
Les oisifs se cachent dans l'ivraie d'ennui Sément le grain de vie et attendent la pluie Puis m'invitent pied nu et vétements en charpie Pour prier ensemble le gérant de la pluie
Quand le tonnerre gronde et l'éclaire tue la nuit Sur un faux fil de rêve ils rendent grâce à Dieu Quels Hommes bernés ces vrais temoins de ce lieu!
Quelques gouttes tombent sur la langue du vent Le matin une braise émergente au levant Se moque de leur ire infuse et de leur bruit