O rimes laissez moi tranquillement Dormir Voyez, ce n’est pas le moment D’écrire Hier mes chères, hier seulement Avant de partir La Muse m’a prévenu que demain Elle ne peut venir Je lui ai pris la fine main Pour la retenir Mais c’était si vain, si vain De la saisir Elle avait maints empêchements A ne pas dire Et d’un furtif envolement Je l’ai vue fuir Alors mes si belles juments A l’œil de saphir, Rejoignez l’écurie doucement Sans hennir !