O Muse laisse moi laisse moi encor chanter Ce n’est ni la riche saveur des gains qui m’incite Ni le luxe rêveur des palais qui m’invite Lors je m’en vais le Luth et l’air enchantés
O Muse un monde vague en vague me hantait Un long sanglot en mon âme s’agite Une large plaie en mon cœur s’abrite Foetus encor une fièvre en moi flottait
Dieu pour alléger le faix de ma destinée Fixa en mon âme la trame d’une Lyre Un Luth qui sous mes doigts frémit et s’étire
Un sonnet valsant ma vie si peinée O Muse laisse moi mourir sur mon récital En un grand vent modulant l’air automnal