ô ma Leïla,Cirta pleure en mon âme Dans les noirs fruits,je revois tes beaux yeux Ton souris luit,fine étoile des cieux Et tes clairs feux éparpillent leur flamme
Le grenadier,sous le soleil se pâme Ouvre son cœur au chant mélodieux Du gai pinson à l'air capricieux Frottant le bec,tournant la queue en rame
Sous l'aubépin où je rime mes vers Quand le soleil miroite sa richesse, Traits de fin or, baignant les versants verts
Un crescendo m'envahit,douce laisse Combien en moi,pleurent les longs hivers Et mon cœur geint et souffre ta tendresse