J’ai composé l’air des belles amours Pour ta voix Nezha,soleil de mes jours Soprano teintant la si fine trame C’était en ces temps des profonds labours On gaulait les noix.Sur les hautes tours Les merles siffleurs variaient la gamme
Le pâtre soufflant sur son fin pipeau Egayait agneau,docile chevreau Nos rêveurs regards coulaient,tendre laisse Le bleu songe fuit en mythique oiseau La douce chanson suivit le cours d’eau Laissant sur mon cœur des pans de tristesse
Et buvant des mains des vieux troubadours Je repris le lai sur air de détresse Les derniers rayons couvaient les faubourgs