Cham..cham..cha-ma chama chama Cham..cham..cha-ma chama chama
Et j’ai une Douce et Belle Chama Sentant les splendeurs du Chame Le cœur en sa paume se pauma Et l’âme se réchauffa à sa flamme
Sur la rose riant en son vase Je me pose nonchalamment Je m’envole et je lui rase Agendas,livres et documents
Cham..cham..cha-ma chama chama Cham..cham..cha-ma chama chama
Quand un peu lasse elle se débarrasse Un instant de ses élégantes savates Je me faufile derrière les liasses Et je lui griffonne la patte
Et sur la cime de ses tendres orteils J’enlace un fil au son subtil Et faisant de sa chevelure mon fauteuil Tendrement je lui fredonne en "yalils" :
Cham..cham..cha-ma chama chama Cham..cham..cha-ma chama chama
Et si quelqu’un lui ferait appel Quelque soit la saveur du message Je lui dirais:touche pas à ma Belle ! Et sur lui je fendrais tel un orage
D’Orient je lui ramènerais en ma gibecière Merveilleux présents et délicieux loukoums Un air que rêvèrent tous les trouvères : Préludes de Farid à Oum Kalssoum
Cham..cham..cha-ma chama chama Cham..cham..cha-ma chama chama
Sur les rives riantes de ses prunelles Je tisserais mon nid fin et mélodieux Et chaque printemps fidèle hirondelle Je reviendrais vivre en ses yeux !
Et quand l’automne sème ses trésors Et la pluie pleure dans les bassins Je mets à la voile et loin de son port Sur mon Luth je sanglote le refrain :
Cham..cham..cha-ma chama chama Cham..cham..cha-ma chama chama