Elle s'en va, chanson douce, serpentant sur le lit de mouss
Virant en ondées claires, devers la vigne en fleurs, Le zéphyr léger en tendres souffles la pousse
Elle s'égrène en tournoyant, laissant ses perles de pleurs Sur les fraîches giroflées s'ouvrant en cœur d'amour Et les gais tarins happaient sa face, ivres buveurs
Les cailles d'alentour, baignent tour à tour l'aile rousse La colombe fait choir le duvet sur son onde voyageuse, Le vieux peuplier l'effleure de sa feuillée neigeuse Et la perdrix sentant son roulis, quitte le nid et glousse.
Et la source,cristalline sonatine , frôle le serein refrain Sur un air cadencé fait valser la reine des nuits,le roi du Glisse sur le mûrier sauvage, en vert ramage rame le chemin
La voyant venir, charmes et rires,l'asphodèle de plus belle Éternelle bohémienne,vibrant au vent son fin Clavecin,
Elle s'en va, chanson douce, serpentant sur le lit de mouss