Sur la lune s’étend un doux voile secret Le murmure d’un ru s’éteint d’un pré sauvage Quand la brise se meurt sous son vert pâturage Le gai merle bien las fuit son amour discret.
Dans le calme profond sur la nuit qui s’allonge, À sa voix qui défile aux souffles miséreux Lorsqu'un chant divin monte et supplie en ces lieux Sous la voûte étoilée exprimant sa louange.
Une voix d’où s’écoule un désir triomphant Sonne une psalmodie en le cœur d’un enfant N’ayant plus ni maman,ni poupée en sa vie.
L’hirondelle repeint le silence d’un froid, Seule suit l’orpheline une enfance qui croit Et qui chante en pleurant l’absence d’une envie.