O Pan,vois,aux verts flancs de l'île Cisalpine Les Nymphes,traits riants,quitter l’Euxin,son Pont Et venir tour à tour,vols de perdrix gloussantes Se mouvoir au roulis de ton fin flageolet
Le satyre caché au fond de la ravine Maraude leurs appas,sur ses cornes rampant Le long museau pointu, les oreilles pendantes L’air aux détours trompeurs,mêlant loup,agnelet
Sentant le vif danger,comme un vol de blancs cygnes S’abattant sur le lac,ridèrent le bassin Hanches lisses et seins fleurissant,rose pêche
Et de leur volupté harmonisant les lignes, Ballerines valsant au fil du doux refrain Tout se tait hormis Pan,étirant l’ode fraîche