Reviens,Reviens,ô grive au long chant nostalgique Le bois,sous le verglas,geint et pleure ta voix Tu vois de mon vieux Luth cet air mélancolique Des heures de douleur qui collent,noire poix
Au papillon aimant les riches fleurs sauvages je fredonne en pleurant la note en si mineur Muse qui nous quitta pour de lointains rivages Rends nous l’écho divin au fin roulis rêveur.
Mon luth traîne ses chœurs devers l’aride sol Où jadis tu semais la floraison future En notes de bel air frémissant en bémol
O Toi qui sais chanter l’amour en doux refrain Reçois ce sonnet,fruit de ton aigre blessure Et laisse- nous puiser dans le creux de ta main.