Du temps où je t'aimais,Nezha ma douce grive Je jetais des bourgeons d'asphodèle au clair ru Sentant le vain espoir malgré l'élan féru, De mes yeux je suivais leur flux vers la dérive
Maintenant tant rongé,par les maux,il m'arrive Encor ,assis au frais du vieux chêne au vert cru De prendre ses bruns glands tombant à long flot dru Et de les parsemer au vent,douce missive
Voici pour toi ces airs de mes chansons oubliées Oh!Tu te souviendras,les mains sur le cœur pliées Quand sur notre Grarem mai chantonne en muguet
Ou le long hiver froid,redoublant ses averses, Arrose sans répit prés aux teintes diverses Et tu diras j’étais pour Naïm son daguet