Puisque tu n’as pour moi que ce froid lien d’amitié Et dans tes yeux s’est éteint le feu de mes Amours Et dans ta main s’est fanée la fleur de mes jours Que me reste t-il à flâner le cœur fendant en entier
Puisque ta viole ne rendra plus les échos du Luthier Quand de son sang s’écoulent son chant de Troubadour Sa plainte de Prométhée livré au vorace vautour Son cri d’étourneau que la flèche arrache au noisetier
Puisque de ta lèvre s’est envolé l’enivrant baiser Dans ton âme s’est tarie la mare aux tendresses Quoi de royal à nous unir encor Belle Princesse
Puisque ces Lys ne sentent plus ce parfum D’Elysée Garde pour toi ces Merveilles filées en diamant Il m'en reste ce cœur qui se meurt en t’aimant