Les mouettes s’en vont valsent et s’en viennent Sur la plage déserte la vague bat la vague Tu étais ma rouge Venise ma verte Vienne Mais ton amour n’était qu’ombre vague
Si vraiment tu m’aimes o ma belle Et vides pour moi ta tendresse Pourquoi me guettes-tu d’un œil rebelle Et me caches ton nom, ton adresse
Les jours passent et repassent en t’aimant Du fond de l’âme du fond du cœur Et tu m’oublies sous le roulis des diamants Et je t’évoque quand perlent mes pleurs
O ma douce l’âpre souffle de la méfiance Troubla l’onde claire de l’amour Et je t’aimais malgré le peu de confiance Mais la sombre nuit chassa le jour
O que de rêves par le cœur rêvés Tu étais sa toile son étoile sa foi Son Amen quand les mains vers le ciel levés Il priait le Seigneur pour lui et pour toi
Il m’est triste de quitter ton paradis Mais le fruit défendu trompa Adam Adieu céleste Éden,adieu belle Hurie Je porterai ta flamme en mon âme