La brise estivale effleure la bleue lueur de tes yeux Où viennent boire le soir les riches colombes Quand sur la plaine la nuit verse le trésor des cieux Et les pâtres quittent en chantant la verte combe
Nos souvenirs fleurissent le long de la riante combe Et montent divins concerts vers les célestes cieux Que raye l’aile luisante des fines colombes Se mirant dans le lac azuré de tes yeux
Les mains dans les mains l’amour traverse nos yeux Où danse la vierge neige des blanches colombes Flèche d’or dardant le rose cœur des cieux Et pleuvant en notes grêles sur la douce combe
O soirées sereines où nous longeons la saine combe Le blanc essaim des cygnes sillonne les cieux Les ramiers happent l’aile des belles colombes La brise estivale effleure la bleue lueur de tes yeux