L’hiver te perd dans son vaste et noir firmament Et l’été te ramène, châtelaine sur sa bleue jument
Sous tes doux rais germe la féconde graine Ouvrant au cœur du sillon, la mamelle pleine Le trésor des Incas mûrit en ton toucher, divine reine Et l’Hymne du Pharaon t’accompagne le long de la plaine Ivresse de la vie, qui sans Toi s’éteint en longue nuit Lumière d’Allah teintant de sacré ce qui luit et bruit