Encore,encore d’autres verres Jusqu'à je ce que s’arrête la terre Je voudrais boire,boire Du matin jusqu’au soir Boire à vider tous les pressoirs Fluant en mer rouge et noire Ma vie s’en va au déboire… Verse cette bière O temps de misère Verse la plus pure que l’œil du coq J’ai subi ce désastreux choc Je les ai vus venir En plein délire Du fond des bois Elle et son François Ils s’échangeaient les violettes Mille et un baisers En ardents brasiers Sur les lèvres,les yeux,les pommettes Il rabattait son chapeau Elle buvait de son eau En étirant ses noires lunettes C’est le Temps de la guinguette
Encore,encore d’autres verres Chez eux fleurit l’été D’un bleu de satiété En moi hiberne l’hiver Le monde me prend de travers Ah !Ces lettres d’amour Que tu lui écrivais Ces douceurs tant rêvées La nuit comme le jour
Que fais-tu dans ces allées Cheyenne sans toit Salissant mes palais, Mes jardins de roi Brebis galeuse Laie baveuse, Vilaine dans la peau de Satan tannée Mes valets te préparent la morbide tannée Chienne de face que mes lévriers aboient Tu recevras le plus terrible des coups Sorcière aux yeux de loup
Encore,encore d’autres verres Pour guérir cet ulcère Eteindre ma flamme Oublier ce fatras de femme