Sous le divin dôme de l\'antique mosquée Le vieil Imam en son blanc burnous Récita la Fatiha pour la future Arous* Les Amen ,les youyous retentirent au Bosquet
O âme errante par tant de peines marquée Mes larmes perlent, ma voix piaille et glousse Blessé, la chaste foi bridant l\'émoi, me pousse A bénir ce que le destin ôte au cœur suffoqué
Désormais O ma vie, tu seras l\'épouse d\'autrui Le mielleux rêve bâti, fléchit et se détruit Dans l\'arène cultivée, je gratte au vent le sillon
Devers les rives du Rhumel je bâtirai ma hutte D\'une main ajustant le triste refrain sur mon Luth, De l\'autre jetant le tendre grain aux oisillons.