O ma Muse souffle moi un bel air de ton riche récital Un vent d’été a desséché ma palette d’harmonies La pâle automne sur mon Luth fredonne le lai des pluies Les hirondelles le long des fils filent l’adieu ancestral
O ma Muse j’ai nostalgie de tes yeux,de leur charme pastoral De ta tendre main où ma larme tremble et fléchit De ton mielleux baiser bravant l’aigre oubli De ton doux sourire scintillant fin filet de cristal
O ma plaintive mouette que fouette le flot de Batz Ma frêle violette ornant le cœur de Maris Stella Ma furtive grive survolant les rives du temps oublieur
Combien mon cœur vielle harpe au coin oubliée Tinte t’il de vagues sons par le vent éparpillés Quand sans toi tout meurt dans la mare aux pleurs