La mer Salamine chante dans le bleu de tes yeux Lustrant leurs ailes roses les agiles corneilles Dévalent du Parthénon vers le clair Archipel Sous un soleil versant son or entre vagues et cieux
La cithare d’Arion frémit en ces beaux lieux Un air de Corinthe que parfume les frêles Aryballes Arion et Sapho s’en vont vers le tendre val Où l’essaim des papillons happe le baiser mielleux
Là- bas les bergers d’Arcadie sur un fin pipeau Font danser les Nymphes se mirant dans l’eau La folle chevelure fleurissant en belles anémones
Sur le Pelargicon les cigognes chantent l’ivresse La royale Ithaque en verte Acanthe se pâme et se dresse Au loin les vierges de Lesbos valsent la vespérale automne