Dans l'azur phosphorescent de tes yeux enchanteurs, L'amour verdit et fleurit en divines jacinthes . Mon coeur, ramier fuyant la flèche de l'oiseleur, De son aile furtive effleura ton onde frémissante. ***** De rameaux en rameaux cherchant ton vert feuillage, Il se pose par moments égrenant sa plaie profonde, Et les vents alizés tournoyant le long des landes sauvages Emportent ses rêves, ses chansons devers l'oublieur monde. ***** Dans le creux de ta main où la tendresse s’écoule, vaste Nil Mille plaintives tourterelles viennent boire;battant de l'a Sous ta lumière rose, harmonisent en doux hadils ***** La romance du ramier quittant les siens, les vieux manoirs Et venant, tendre lyre, te gémir sa complainte éternelle Sous un ciel que fait pâlir et rougir les adieux du soir