Ô bel oiseau rêveur ! Se posant sur la fibre du cœur, Egrenant au clair du lune le Larghetto marin, Et les brises en tendres baisers frôlent son clavecin, Papillons blancs buvant la rosée sur la lèvre des fleurs.
Au tintement mélodieux de la kora sur les berges Féeriques, Mon Luth en ut mineur psalmodie les Stances d’Amour, Et chantent Mille colombes Neigeuses dans l’extase du jour Des airs nouveaux sur les souffles errants de ma Lyre Antique
Voici venir dans l’or du soir les Gondoliers Vénitiens, La rame en violon, modulant les « saisons » de Vivaldi Et la vague en doux reflux accentue la trame des refrains.
Ô temple d’amour où les blancs Séraphins allument leurs cierges Reviennent les rêves, la lune baignant le fond de mes nuits, L’oiseau bleu sur la branche, fleurissant en Belles Vierges