Sous la branche fleurie du bel aubépin qui plie et rit Les doux chardonnerets tissaient leurs nids ronds et soyeux Enfants vagabonds, nous faisions école buissonnière pour eux Tant leurs ramage et leur plumage avivaient nos folles envie
Il en est un qui dans notre verger vint chanter à tue-tête Son gilet chatoyant lustrait au soleil ses riches rubis Mon cœur, humble troubadour, vivant d’amours et de mélodies Ecoutait égayé le chanteur, charmeur de nos belles fêtes.
Un jour comme il gelait à fendre pierre sur l’Isère Le mont, l’arbre, la vallée prirent leur manteau d’hiver Et nous tinrent accroupis auprès du feu pétillant au salon
Dehors il pleut à verse ! il neige à flocons ! Frottant ses Le vent secouait les pins, semait les glands le long des rue Le bel oiseau partit, laissant au cœur sa plume et sa chanso