Le Luth et l’« Acrostiche » (acrostiche en terza rima)
Le Luth et l’« Acrostiche » (acrostiche en terza rima)
Accroche toi à mon triste Luth pleurant mes jours Combien ensemble, l’un qui sème, l’autre qui suit Regorgeant vos sillons de chants d’amitié et d’amour,
O divins laboureurs vous couvez le grain pour autrui Suant, souffrant et liant la gerbe sans rien prendre Tous deux glorifiant la glèbe sous les soleils et les pluies
Ivres de votre harmonie que la mer a su rendre Comme le matelot et son esquif, d’if en if Heurtant les récifs, les débris de l’espoir en cendres
Ensemble vous mourrez d’un refrain vainement plaintif !