O ma Belle Princesse règnant sur tous les charmes Dans ma tour d'ivoire s'ensomeillent mon épée et mes armes Ma couronne de Lys dans le silence s'est effeuillée Et seul mon Luth en Fa fredonne sur mon feuillet :
« Oiseau de passage tissant son nid dans les nuages Et laissant l'écho de sa voix aux chants des rivages Combien de mélodies tu fis courir dans mes veines Chantant aux vents tes joies et pleurant tes peines
Sur mon bois que teignent mille soleils marins Tu laissas tes vers que peignent les tons abyssins Et de grève en grève emportant les langueurs océanes Tu t'en vas semant l'amour dans le fauve regard des tzigan