Un jour tu te maries et s’en finit le rêve des années Sous les yeux de Marie tu souris en prêtant serment De vivre ta vie pour celui à qui tu t’en vas en l’aimant Et l’hiver défleurit les Lys que pour toi je semais…
Pour vos cœurs le bonheur fleurit aubépine sous mai Dans le chaud berceau balbutie le chant d’un enfant Sous la rose vérandah les chaussettes plient au vent Et dans mon cœur se noie le filet d’une voix tant aimée…
La vaste Cadillac vers le bleu lac promène le ménage La vague sur les algues roule ma peine vers le rivage Et le son du cor pleure mon sort et bénit le destin…
Le vent d’automne chantonne mes lais aux persiennes Mes concertos en divins larghettos volent sur Vienne Et sous le froid mon Luth et moi sifflons l’air du train…