Les harpes de l’Eden ,la voix des sirènes, Le chant des fontaines,le froufrou du frêne O mon cœur bercent ta peine D’une douce et vive haleine
Les divins jasmins dans leur verte gaine Les Lys argentés versant leur mol pollen Sur l’aile des frêles abeilles en traîne Parfument mon âme d’un arôme d’Ebène
O Paris reviennent les nuits sereines sur la Seine Soirs Vénitiens caressant la tendre rame Doux concertos des flots roulant leur trame Averses d’harmonie pleuvant sur Vienne
O ma belle Houri ta vie fleurit et pâlit la mienne Quand les trains chantent la complainte du départ Et dans mes yeux meurent le soleil et le dernier regard Faut oublier o mon Eden et mes larmes s’en souviennent
Les harpes de l’Eden ,la voix des sirènes, Le chant des fontaines,le froufrou du frêne O mon cœur bercent ta peine D’une douce et vive haleine