Pour chanter, o douleur!, les maux de ma vie je ne cherche j Ils me viennent en poignants refrains s’abattant sur mes fai Comme une douce pluie printanière cédant à l’ondulant rythme Sur le bleu bassin chantant je les recueille trempés de leur
Je chante comme le vent mouvant happant la blanche neige de Comme le clair ruisseau éparpillant sa chanson sur la verte Et quand mon Luth souffre l’éclair de tes yeux verts o bleue Sa voix gémit tel le frêle loriot recevant sur le chaud l’ai
En moi les mots s’aiment et s’entrelacent sur ma basse en te Sur le vieux creux de mon Luth ils s’en viennent souvent tis Et quand dans mes yeux noirs sombre le soir et perle la fine De mon cœur qui s’écoeure jaillit et m’envahit la triste mél
Ma Musique est l’écho plaintif que frôle le récif de mon err Blessée à fond par les vagues tréfonds de l’infidèle et du f Seul plié sur mon esquif je m’en allais de mer en mer bravan Et dans mon cœur en émoi fleurit et flamboie l’antique fleur
M’écoulant en prélude et en fin en fins filets j’oublie les Et seule une idée me hante quand je chante sous l’or trembla Lorsque tous deux harassés d’avoir trop dansé l’envoûtante e Mourir ensemble dans le tendre et harmonieux baiser où nos c