O Leïla la vie s'étire telle la mer en un calme soir Les rustres branchages que délaisse le ressac marin Sur la gréve sèchent et plongent en un rêve sans fin Les oiseaux de passage les tiennent pour bref perchoir
Je quitte le vieux port,pour seule voile le nuage noir Les mouettes piaillent mon sort sur un plaintif refrain L'espoir de t'avoir fut un mirage sans lendemain O sentier aux pins!O fontaine où les colombes s’en viennent
Les jours d'amour s'en vont chardons valsant au vent Dans mes yeux perle une chaste larme de naïf enfant Attendant que revienne sa mère des tréfonds de sa tombe
O Leïla Je t'ai adorée comme ce pâtre adorant le logis de s Et en un jour de longs froids,se trouve chassé par delà les Trahi,il s'éloigne suivi de son vieux chien sous la neige q