Là-bas sur les versants du pastoral Berghi Je humais de si loin ton souffle d'églantine Je suivais la vallée ouvrant sur la colline Sur son doux violon, Hadj*rimait El Boughi
Les tendres colombes rayaient Béni Harone Le Rhumel renvoyait les riches rais du jour En mon naïf cœur rit le rameau de l’amour Je cueillis pour tes mains cette fleur d'anémone
Et le destin nous vit sur l’intime sentier Je fus le loriot ,toi le bel églantier Ton fin souris baigna les tréfonds de mon âme
Et tu partis ,Cirta pleura longtemps mon sort Jijel reprit mon lai le long de son vieux port Le cher pont sous l'oubli, tant ardent, plie et brame