Cirta se revêt de gigantesques ponts La ville s'étend, lâche ses pans au loin A Rahbet Ledjmel se meurt l'odeur du foin Les longs tramways glissent en verts serpents
Et le Pont Géant tel un aigle mythique Couve la Cité de ses flottantes ailes A ras du ravin fuit un vol d’hirondelles L’oranger rougit sous le rai électrique
Au Hamma Ahmed selle encor son cheval Lui si amoureux de cet air pastoral Grisant son élan sur un riche pastel
Il rêve du temps où Salah* prit ses armes Défendit Palais,Mosquée et divins charmes Cirta fleurit sous son toucher de plus belle