C’est toi mon amour, c’est toi ma vie, mon espoir, Mon soleil ouvrant la lèvre du jour, fermant les cils du soi Ma joie que sur le toit recoule la blanche colombe, Ma foi qui suit mon ombre à ma sombre tombe !
Je t’aime aux souffles des brises happant le cerisier en fle Je t’aime aux voltiges des feuilles effeuillant le saule ple Quand la voile rêveuse me prend au fil de ta caresse, Quand la palme ombrageuse me verse ta tendresse
Sur la ligne mélodieuse de mon Luth j’écris ton nom, Sur la vigne mielleuse de ma vie je te laisse mon sang Quand les hirondelles reviennent nicher au fronton de ma mai Quand les épis en sentinelles tendent la main à la moisson
Mon cœur pleure en mouillant le sillon du rêve fécond La dernière fleur de l’automne effleure les rides de l’étang Je te vois partir, navire fendant les rires d’une nuit d’été Et ma mélodie expire sur un soupir qui me murmure : C’était…