Une pluie fine Tombe en ligne Sur le cœur des lilas Dans le vert bocage Où piaille le confus ramage, Le rossignol en De Falla
Compose le nocturne solfège Du zajel au tendre passage Et le zèle des Zarzuelas Sous la neige des peupliers Une brise ravivant les verdiers Me souffla où est Leila?
Leila, ô brise passagère Me quitta. Elle qui, naguère, S'en venait par delà L'Ampsaga en fleurs Ses yeux, où vit la douceur Me chantèrent l'amour en La
Et puis, comme un vent d'hiver Rasant le pré aux primevères L'espoir d'aimer s'en alla Voyageant au fil de ma douleur, Pleurant nos belles heures Fleurissant en frêle fella
Seuls, deux chants accompagnèrent Ma solitude le long de la rivière Enguirlandant sa verte villa Le Muezzin appelant à la prière La cloche du vieux Monastère Sonnant le triste glas.