Le long des trois rêveuses rivières Arrosant les vastes prés québécois, Fleurit en cœur, une douce primevère Qu’envient les folles fleurs des bois.
Un jour que je longeai sa ville natale, J’ai humé son parfum si exotique Son charme m’inspira un pastel Oriental Que je coulai sur un moule d’Atlantique.
Fine et tendre âme s’ouvrant en poème D’amour, en aquarelle de tendresse, Chantant la vie sur un air de bohème Et s’en allant, le vent dans les tresses
Katiouchka o doux nom aux sons soviétiques! Pouchkine chuchota pour toi « le Rossignol et la Fleur » Et Tchaïkovsky, sur une valse aux roulis romantiques Te légua le « Lac des cygnes » au duvet de candeur..