Le vert Généralife fleurit sous le souffle de tes Zéphires Les colombes de l’Alhambra valsent autour de la Coupole Dans leurs doux hadils il m’en revint O douce Carole Un chant d’antan aux senteurs de ton sourire
O fontaine de Tibur où les Nymphes se mirent Je veux boire de sa chevelure où les brises folles Frôlent au vol un air d’amour en Si bémol Neigeant en fleurs de jasmin sur sa Lyre
Loin de toi mon cœur morne colombier Ouvre aux vents les plaies de son bois Et rêve en battant de tes ailes de soie
Où il mêlait ses pleurs aux perles de ton collier Quand l’aurore ramène avec sa rose lueur L’exotique jasmin de ta joue en fleur