« Grarem, Grarem ! ô mon beau hameau natal ! Où les cigognes au soir , virvotant autour des peupliers Versent en roses becquetées le mystique vin familier Qui fera chanter, aux petits , le fabuleux refrain ancestral
« Quand de « M’cid Aïcha », les tendres flocons de nuées S’aiment et parsèment de leurs doux rubis les plaines Où court le long des verts étangs, une vive haleine Qui rend aux ramiers leur luth et leurs « uts » oubliés
GRA – RE – M GRA – RE – M GRA – RE – M Grarem
« Quand de « Draâ El Berghi » à la « colline des bergers » Les flots d’agnelets lustrant leur ouate toison Bêlent l’air errant d’« Ain El hamra » voyageur verger,
Où le mûrier sauvage, ployant sur les clairs ruisseaux, Couve de sa ramée, les nids palpitants d’oisillons, Frôlant en RE , le refrain de mon beau hameau!»