Le rude hiver, devers le mont, revint à pas de loup Le long de la blanche plaine tournoie l’étourneau Le verglas crépite sur le champ des verts roseaux Et perle en noirs sanglots sur la touffe des houx.
La bise rafle, renifle et siffle dans les verrous Le ravin rend le lugubre cri d’un corbeau Sur le sentier sinueux piaffe le pauvre moineau Au fond de la futaie le lièvre se frotte la joue.
Entouré de ses brebis,le pâtre se réchauffe sous le vieux pe Un renard se faufile, éveille la légére troupe des lévriers Partant en filet de flèches derrière l’intrépide maraudeur
Deux silhouettes s’en vont au pas de la lourde corvée Dans leurs rêves tremblent les mains de l’angélique couvée Attendant un rayon du ciel offrant le chaud à la froide deme